Mastication de Jean-Luc Bizien

Publié le par Babiole

Dans un registre différent des titres que je vous ai présenté ces derniers temps, il y a le livre de Jean-Luc Bizien, Mastication dont je veux absolument vous parler. Je vais certainement vous paraître affreusement sadique de faire ainsi un compte rendu de lecture sur un ouvrage qui n’est plus édité (ils étaient chez Baleine) mais malheureusement, j’ai trouvé cela tellement drôle que je ne peux résister au plaisir de vous en parler.

 

D’autant qu’il s’agit à la base d’une sorte de série, un collectif baptisé le club Van Helsing. Je ne pourrais vous dire combien il y a d’auteurs dans ce club et moins encore combien de titres sont sortis (je n’ai eu l’occasion que d’en lire un seul pour le moment), mais je trouve l’idée génial. Comme le nom du club vous l’apprend peut-être (Van Helsing est celui qui aida le professeur Harker à mettre un terme aux agissements de Dracula dans le livre de Bram Stocker, que, par ailleurs, il faudrait absolument que je lise un de ces jours), tout tourne autour du surnaturel, vampires, démons, loups-garous, et vous savez tous à quel point j’adoooore ça ! Je vous raconterais les autres, le jour où je les récupèrerais !

 

L’histoire : Vuk est un ancien légionnaire, marqué par la guerre, et qui s’est recyclé dans ce qu’il fait le mieux et qu’il adore : tuer. Seulement maintenant il ne tue plus que des créatures surnaturels, troublants l’ordre public. C’est le meilleur dans son domaine, exception faite des dommages collatéraux systématiques qu’il provoque. Pour cette mission, il doit plonger dans les milieux gothiques, parmi lesquels on a trouvé un grand nombre de cadavres horriblement mutilés. Parallèlement, le grand patron des loups-garous s’inquiète de la montée en puissance de clans dissidents…

 

Conclusion : Le héros est juste énorme. Un personnage hors norme, totalement irrévérencieux et amoral, qui cherche juste le meilleur moyen de déclencher d’énormes bastons, se met constamment dans des situations trash au dernier degré et ne peut s’empêcher d’ouvrir sa gueule pour des répliques cinglantes, qui lui apportent autant de problèmes qu’elles lui permettent de sauver sa vie. Le tout sur fond de références incessantes rock’n roll à mort et avec un humour grinçant totalement irrespectueux ! Il est rare que je ris à gorge déployée aussi fréquemment sur un bouquin ! Un pur bonheur à dévorer sans modération!

 

Just enjoy it !

 

Babiole

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