Des livres... que je n'ai pas aimé (1)
Je me faisais l’autre jour la réflexion suivante : « Finalement, je ne fais des articles que sur les livres que j’ai aimé ». Ce qui paraît plutôt logique, parce qu’à mon sens on ne parle vraiment bien que de ce qu’on a aimé. Et avant de passer pour une fille incroyablement imbue d’elle-même, j’ajouterais qu'en plus, je ne trouve pas ça cool de se répandre en imprécations diverses et variées à l’encontre d’un livre ou d’un auteur, sur un article entier. L’autre raison, c’est que lorsqu’un livre ne me plaît pas, j’ai généralement beaucoup de mal à le finir.
Et d’un autre côté, j’ai l’impression de passer pour le ravi de la crèche en mode : « Tout est génial, c’est super à lire, bla bla bla ». Ok, vous avez le droit de dire que je cogite en dépit du bon sens, mais, j’ai fini par trouver la solution à mon épineux dilemme… AH !
Je vais donc faire une liste de quelques titres que je n’ai pas aimé, en ajoutant simplement pourquoi. Le but n’est pas de descendre pour descendre. En gardant en mémoire que chacun a des goûts bien définis.
La reine des morts de Tess Gerritsen (polar) => Disons, juste que je me suis ennuyée. Le pitch donnait envie mais bon, rien de transcendant.
Dix petits indiens de Sherman Alexis (nouvelles) => Purement une question de goûts là-encore, je ne suis pas sensible à la littérature américaine, et en plus, je n’ai jamais compris où il voulait en venir.
Qui a tué Glenn ? de Léonie Swann (enquête) => Le pitch était alléchant dans le genre parodie (des moutons enquêtent sur le meurtre de leur berger) et on m’en avait dit le plus grand bien. Au final, c’est long, et ça se traîne terriblement.
Le secret du treizième apôtre de Michel Benoît (polar) => Ok, là, je plaide coupable. Forcément, à force de lire des trucs un peu ésotériques, à la fin on est déçu. C’est juste vu et revu, et c’est long.
Ainsi rêvent les femmes de Katerine Kressman Taylor (nouvelles) => J’avais adoré Inconnu à cette adresse, et je voulais tester le reste. Je n’aurais pas l’audace de dire que c’est nul, c’est juste que ça fait partie de ces livres dont je ne comprends pas l’utilité, ni le sens, et où, honnêtement, j’ai du mal à savourer le style.
Plaisirs coupables de Laurell K. Hamilton (fantastique) => Arf, une grosse déception, en ce sens que le pitch parlait d’une chasseuse de vampires. En général, c’est suffisant pour que je me lance dans la lecture sans chercher plus loin. Mais, je ne comprends pas le bruit qu’on fait autour de ses livres, c’est saccadé, sans cohérence. Navrée pour les fans, mais j’ai trouvé ça bof.
La conspiration des ténèbres de Théodore Roszak (roman) => Les conspirations cathares enrobées dans un roman qui relève plus de l’encyclopédie du cinéma underground que de la théorie du complot. Qu’est ce que c’est long…. Et j’ai été obligée de le finir, je n’avais rien d’autres à ce moment là sous la main. Argh, j’ai souffert !
Voilà, je me sens un peu moins en phase « tout le monde est beau », la prochaine fois je pourrais revenir pour un article sur un livre que j’ai aimé…^^
Babiole