La Foire du Livre de Bruxelles 2009

Publié le par Babiole

Ce week end, pour la première fois depuis longtemps, je me suis réveillée en me disant : « Ouah, je n’ai rien à faire ! » Ce RIEN était absolument jouissif. J’essayais d’expliquer ce qui s’était passé pendant le mois de mars, pour finalement décider qu’il y avait eu une sorte de « faille spatio-temporelle » qui l’avait oblitéré et m’avait complètement écrasé par la même occasion. Bien sûr, si j’avais pu par la même occasion dormir un peu ça m’aurait arrangé, mais il faut croire qu’on ne peut pas tout avoir, et mes insomnies adorent littéralement venir me pourrir la vie.

 

Bref !

 

Début mars, j’étais donc à Bruxelles pour la Foire du Livre. Sur cet évènement particulier, je n’avais pas énormément de choses à préparer : juste faire venir des auteurs, préparer les visuels, faire les commandes de livres, gérer les hôtels et les trains, m’occuper des restaurants et veiller à ce que chacun sache exactement ce qu’ils devaient faire. La routine, quoi !

 

C’était mon premier passage à Bruxelles et, je dois dire qu’il s’agit d’une ville plutôt surprenante : des canaux comme à Venise, des quartiers d’affaire comme Manhattan, qui côtoient de vieux quartiers comme ceux de Lyon, le tout dans un certain bordel ambiant qui n’est pas sans rappeler Marseille (oh ça va, j’ai le droit en tant que sudiste !). Un vrai patchwork ! Je voulais aller voir l’Atomium et faire un peu de tourisme mais en fait, j’ai à peine eu le temps de me poser en sortant du train.

 

Il n’y avait pas grand monde, ce qui m’a plutôt étonné mais en fait, il faut savoir que la Belgique est un peu en train de se prendre la crise de plein fouet.

 

Pour les anecdotes :

 

- j’étais en train d’attendre avec un de mes auteurs, une conférence sur le polar, à laquelle il participait, et je piétinais un peu (ce qui est toujours extrêmement fatiguant). J’ai vaguement reculé et je suis rentrée dans…un mur ! J’étais fatiguée et j’ai mis du temps à réaliser qu’en fait il n’y ne pouvait pas y avoir de mur là où je me trouvais. Pourtant, il y avait devant moi un grand truc beige qui me prenait de la place. J’ai fini par lever les yeux lentement, de plus en plus haut, jusqu’à rencontrer une paire d’yeux goguenards. Cette … montagne, que dis-je, ce mur c’était en fait Harlan Coben ! Il est encore plus impressionnant qu’en photo. Il m’a gentiment souris, je me suis présentée en me faisant l’impression d’être ridicule !

 

- après avoir vu pour la 50ème fois consécutive (musique incluse) la bande annonce de Confession d’une accro du shopping qui passait sur un stand voisin, j’ai failli disséqué tous les câbles dans le but avoué de faire cesser cette torture psychologique…

 

- il a fallu que je supporte (plutôt horrifiée je dois l’admettre) les blagues de cul faites par certaines personnes du groupe que je gérais. En soi ce n’était pas le problème, sauf que ces blagues portaient sur d’autres membres dudit groupe et, bon, il y a des choses que je préfèrerais ne pas savoir !

 

- j’ai été à deux doigts d’étriper un de mes auteurs, qui s’est avéré tellement pénible qu’à côté, Cruella d’Enfer est un adorable bisounours rose guimauve !

 

- j’ai failli perdre un auteur que j’allais chercher à la gare et que je n’ai pas reconnu….Ca s’appelle la honte intégrale !

 

Là-dessus je suis rentrée le samedi soir sur Paris, décidée à me faire une grasse mat’ du feu de Dieu. Sauf que….

 

Sauf que le montage du Salon du Livre de Paris commençait le dimanche matin et que ma standiste avait tout un tas de questions ultra urgentes à me poser à 8h30 du mat’.

 

Un *** de dimanche matin !

 

Certaines périodes temporelles ont, pour une obscure raison, une existence assez élastiques : le mois de mars m’a paru duré 24h… Mais si j’en crois ceux qui ont essayé de me voir à ce moment là, il a réellement duré un mois… Le temps est une donnée tellement relative !

 

 

Babiole

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