Salon du Livre de Paris 2009 (1)

Publié le par Babiole

Alors je disais : le Salon du Livre de Paris, qui s’est tenu du 13 au 18 Mars. Cela a été un des plus grands moments de ma petite existence. Un stress incroyable, des angoisses sans fin, des possibilités de ratage à tous les coins de dossiers, des ennuis de dernière minute à l’infini et des « personnalités » très personnalisées à gérer. Un pur moment de bonheur !

 

Et, sans vouloir vous gâcher le suspens, tout s’est super bien passé. J’avais tellement peur de me planter et d’échouer, qu’au final j’étais contente de l’avoir fait par pure satisfaction personnelle. J’avais besoin de me prouver que même s’il s’agissait de mon premier boulot, j’étais capable de le faire, je pouvais y arriver. Que mon âge ou le peu d’expérience que j’avais, n’étaient pas des handicaps. Le stand était sympa (merci ma standiste), les cocktails délicieux (merci mon traiteur), les décos amusantes et originales… et c’est là que prend toute l’importance d’un travail en équipe. Au risque de verser dans le cliché le plus basique qui soit, je crois bien n’avoir jamais autant mesuré la valeur et l’importance du travail en équipe.

 

Comprenez moi bien, lorsque je faisais des travaux de groupe en école, sur les 5 ou 6, il y en a toujours qui ne foutent rien et au final, cela se transforme en duo ou trio dans le meilleur des cas. Tandis que dans le cas précis, je bosse avec des prestataires qui maîtrisent leur domaine de compétences et mon rôle consiste, entre autres, à coordonner tous ces gens ensemble. Et c’est absolument passionnant d’être à la croisée des chemins comme cela !

 

Ma grande chance a été de rencontrer des gens extraordinaires dans tous les domaines.

 

Par contre il faut absolument que j’apprenne à museler mon sale caractère. J’avoue que les gens qui me jettent des regards condescendants parce que je suis jeune, et qui, se permettent de faire des commentaires déplaisants ou déplacés, ainsi que tous les coups bas possibles et imaginables, me mettent littéralement hors de moi. Ajoutez à ça une énorme dose de stress et de fatigue (physique et morale) et vous comprendrez un peu la cocotte minute de colère que je suis devenue pendant quelques temps.

 

Je n’aime pas particulièrement m’énerver mais au bout d’un moment, je crois qu’il faut prendre le taureau par les cornes et s’imposer. Ce que j’ai fait. J’ai donc poussé une gueulante à deux ou trois reprises et… figurez vous que non seulement ça m’a fait un bien fou, mais qu’en plus, cela a eu pour effet majeur de les calmer ! J’en suis la première surprise !

 

Babiole

 

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