Remise des diplômes J-5
Le week end prochain, Postite et moi allons vivre un grand moment. Que je ne suis pas particulièrement pressée de vivre par ailleurs, en dépit de l’enthousiasme forcené de la susmentionnée Postite et de ma mère. On appelle ça une remise de diplôme.
Ouais, je sais c’est trop bien, c’est une fois dans sa vie. Mais franchement, maintenant que les études sont derrière moi (du moins, la plus grande partie d’entre elles), je n’ai vraiment pas envie de me retourner pour regarder de quoi ça avait l’air.
Surtout si ça implique une robe avec des talons aiguilles assaisonnée d’une toge et couronnée d’un ridicule chapeau, et que cela sous-entend des heures de discours interminables accompagnés d’un ton officiel type sentencieux. Ayez pitié de moi ! (Je dis de 'moi', parce que Postite, elle vous gère comme une pro, les doigts dans le nez…).
Je ne regrette rien. C’est juste que... Comment expliquer ça ? Et bien, c’est fini. C’était il y a plus de 8 mois maintenant. Je me demande si je l’aurais mieux vécu si cette remise de diplôme avait eu lieu tout de suite. Sur le coup, j’étais tellement contente que les études soient terminées, même si ça impliquait que j’avais gagné le droit de chercher du travail (et vu l’ambiance actuelle, autant dire que c’était pas la chose la plus drôle que Postite et moi ayons eu à faire), que j’aurais dansé pendant 3 jours.
Ce que, réflexion faite, j’ai du faire. Après avoir passé ma première semaine à dormir. Passons.
En dehors de ça, j’essaie de calmer mon trac en me disant que ça va me permettre de revoir tout le monde une dernière fois, et de voir ce qu’ils deviennent. Mais l’autre nuit, j’ai rêvé qu’en allant récupérer mon diplôme, je me prenais les pieds dans ma toge (ou dans le tapis, le rêve n’était pas très précis sur le sujet) et que je tombais en direct devant pratiquement 1500 personnes (ce qui doit être à peu près le nombre de personnes qu’il y aura).
Pour positiver, je me dis que pour mes parents c’est l’occasion de voir de façon formelle la coupure définitive entre les études (et le prix que ça leur a coûté, faut quand même bien le dire) et le passage à la vie active. Pfffou, j’ai beau essayé, au lieu de diminuer mon stress j’angoisse encore plus.
Pas grave, on ira boire du champagne pour fêter ça. Enfin, dans mon cas, un verre de coca bien tassé. J’aime pas l’alcool.
Bon, résumons nous, je vais voir ma mère, et passer la soirée avec Postite, Flicflak, et les parents de Postite, nous allons avoir notre diplôme et on va faire un peu la fête.
C’est ça, je PO-SI-TI-VE.
Rendez-vous début février si je survis au week end prochain. Mélodramatique, moi ? Pfff…
Babiole