La fête des mères... et la blonde

Publié le par Babiole

Dimanche, c’était donc la fête des mères. Je dis cela pour mémoire.

 

Laissez-moi vous raconter la dernière en date de mes moments de blonde attitude. Mais pour avoir l’histoire entière, il va falloir que vous ayez tous les éléments en main.

 

Tout d’abord, j’ai une tendance certaine à vivre dans ma bulle et à « oublier » des dates que je ne devrais pas. Il ya quelques semaines maintenant, j’ai vu un truc sur internet du coin de l’œil comme quoi, la fête des mères approchait. Et effectivement, à bien y réfléchir j’avais vu dans le métro des affiches qui commençaient à en parler. Après un moment d’intense concentration, je finis par mémoriser la date que j’avais sous les yeux : très bien la fête des mères est dans deux jours.

 

Deux jours après, un dimanche donc, je me lève en me répétant toute la journée « N’oublie pas la fête des mères, n’oublie pas la fête des mères ! » J’appelle le soir, ravie et ridiculement fière de moi. Et là : « Youh ouh, bonne fête maman ».

 

Bien joué, je n’avais que deux semaines d’avance. Remarquez, pour une fois que je fais quelque chose en avance… Bref !

 

Après vérification approfondie, je me rends compte que ce que j’avais pris pour la fête des mères, était en fait la fête des mères québécoise. Comme quoi, il y avait de quoi s’emmêler, non ?

 

Ok, je sais, je suis une fille indigne.

 

L’histoire aurait pu s’arrêter là. Pour ceux que le suspens tuerait (on peut toujours rêver), j’étais tellement mortifiée d’avoir été blonde à ce point, que je n’ai pas PU techniquement oublier de la lui souhaiter le jour exact. Mon incompétence filiale a ses limites tout de même !

 

Quelques jours après « l’incident » québécois, j’appelle Fiston. Pas de panique, on a strictement le même âge, mais pour d’obscures raisons (que je vais éviter de détailler) j’ai une profonde affection pour cet adorable jeune homme, et pour d’autres raisons que je comprends encore moins, il me la renvoie en me surnommant Maman. C’est quelqu’un de très paisible, qui perd rarement son sang froid (chose que je n’ai encore jamais vu arriver), et qui même lorsqu’il rigole, le fait de manière très silencieuse.

 

Je lui racontais donc l’anecdote (parmi quelques autres qui m’étaient arrivées à la même période, et que je vous raconterais peut être par la suite), vaguement irritée et assez honteuse je l’avoue. J’ai bien cru qu’il allait faire une syncope au téléphone. Il a piqué un fou rire. Le truc que je n’aurais jamais cru possible. Il pleurait de rire au téléphone.

 

Et bien, croyez le ou non, mais dimanche dernier, il m’a envoyé un sms……..en me souhaitant une bonne fête des mères. A moi !

 

C’est stupide et c’est un jeu entre amis, mais parfois il suffit de peu de choses pour vous donner le sourire quand on a le moral dans les baskets !

 

J’espère qu’elle vous aura fait sourire…

 

Babiole 

 

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D
J'adore cette histoire ! :))))
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