Salon de Montreuil -1-
Le Salon de Montreuil fut un grand moment dans ma toute pitite carrière évènementielle. Oui, je sais, j’attaque dur ! Mais ce fut une semaine de folie totale, où j’ai passé mon temps à courir à droite à gauche totalement survoltée. Et, vraiment j’ai adoré ça.
Je dois avoir un côté un peu maso.
Mardi 25/11, montage. Bon, c’est un peu pompeux comme mot, hein, juste pour dire « déballage de livres et rangement dans les étagères et sur les tables ». Mais de vous à moi, ça fait moins classe, mieux vaut dire « montage ». 9h-22h. Il nous a fallut 1h30 juste pour déplacer les cartons (nous étions 7 quand même) et les mettre en face des étagères concernées. 1h30… Evidemment, le lendemain j’avais des courbatures partout, mais il fallait que je mette des talons pour jouer à la fille, même pas peur je gère la crise en talons (et les ampoules de la taille du Texas que j’ai choppé dans la foulée), une zolie chemise en hop hop hop, il fallait accueillir pour le cocktail toutes les éminentes personnalités de ma boîte. A savoir, mon boss, mon big boss et mon super big bos respectivement mon n+1, n+2, n+3.
Remettons dans le contexte : je suis en période d’essai, Montreuil est un salon énorme qui avait lieu juste avant la fin de cette période ô combien cruciale, on comprendra que j’étais légitiment un chouïa stressée par la convergence de ces 2 facteurs. Et disons, que le soir du cocktail il s’agissait de la consécration : le truc qui passe ou qui casse.
Au cas où vous vous poseriez la question, tout s’est bien passé, merci !
Ensuite j’étais sur le Salon le samedi de 10h à 19h (mon Dieu, le lever un samedi à 7h30… C’est inhumain…), à peine une demie heure de pause pour manger. Rebelote le dimanche : 11h-18h. Et le lundi 9h-22h.
Alors le lundi était une journée éminemment particulière puisqu’il s’agissait à la fois de la journée professionnelle (donc costume conseillée) et du démontage (donc tenue crade conseillée). Or il était passablement hors de question que j’emmène des tenues de rechange. J’ai résolu le dilemme de la façon suivante : vans + jean en bas => chemise + petit pull en haut. Cette tenue ne voulait rien dire, hein, on appelle ça un gros mix de deux impératifs.
Le démontage, c’est la même chose que le montage sauf que tu remets les livres dans les cartons. Et il fait chaud et tu transpires comme un bœuf et en moins de dix minutes tu pues le chacal. Hummm, un pur moment de bonheur. J’allais presque oublier de mentionner la rigole de sueur qui te dégouline dans le dos. Comment ça, c’est pas sexy ?! Rohhh vous êtes difficiles !
La conclusion est abrupte : mardi suivant, dodo jusqu’à midi !!
…Le reste de la semaine j’étais complètement décalée, à tel point que vendredi j’étais persuadée qu’on était mercredi.
Mais c’était tellement bien !
…Plus de détails à venir !!
Babiole