Les coups de coeur
Vous avez donc eu droit à une explication postitesque de ce que nous entendions par « améliorer le potentiel du site du Louvre ». Sans offense. Et vous lisez cet article. Ce qui signifie que vous avez survécu aux premiers articles. Félicitations. (Note pour Postite et moi-même : si à ce stade on a encore quelques lecteurs, c’est plutôt bon signe ou mauvais signe, selon toi ?) [Ca dépend… bon signe ou mauvais signe pour qui ? Pour eux ou pour nous ?]
A partir de maintenant, nous allons poster régulièrement.
A présent, il nous faut définir ce que nous voulons dire par des « coups de cœur ».
Forcément, à force de déambuler dans les musées, il y a des œuvres, que, par définition, nous apprécions plus que d’autres. Et on admettra sans réserve que les goûts et les couleurs ça ne se discute pas. Il est donc possible, voire inévitable, que nos œuvres coups de cœur vous laissent de marbre.
Tout le monde ne vibre pas devant la Victoire de Samothrace. Je vous jure. J’arrive toujours pas à comprendre comment c’est possible. En ce qui nous concerne, Postite et moi, il nous est presque IMPOSSIBLE de venir au Louvre sans faire un petit large détour pour aller lui faire une petite bise. Je sais c’est interdit et vue la hauteur à laquelle ils l’ont perchée, cela relève de l’impossible mais, on a bien le droit de rêver non ? En même temps, vu qu’elle a pas de tête (ni même de bras d’ailleurs) la chose semblait délicate dès le début. Nous nous contentons donc de la regarder religieusement pendant quelques minutes, plantées au beau milieu des escaliers, bousculées par des hordes de touristes pressés de « faire le Louvre » en 1H30 (oui, le visiteur est sportif ET ambitieux) [1h30 ?? J’aurais plutôt dit 6h45…] et même une fois installées sur la relative sécurité offerte par les marches sur le côté, il faut encore faire attention à ne pas se faire marcher dessus. Je vous épargne les mômes qui hurlent, les mères qui nourrissent leurs gosses à coup de petits pots dans les escaliers et les légions de japonais qui s’amusent à se photographier aux pieds de la victoire dans les poses les plus diverses. Le musée, ou l’autre moyen d’avoir un aperçu des sociétés passées et actuelles. Tout un programme.
Parce que bien évidemment, il a fallut que nous tombions en extase devant la seule œuvre autour de laquelle il n’y aucune banquette. Forcément. On appelle cela la loi de l’Emmerdement Maximum (autrement nommée loi de Murphy).
Enfin de toute façon, nous lui dédierons vraisemblablement un article.
Humm. Bref, ces œuvres nous parlent plus pour des raisons esthétiques, historiques, artistiques, techniques, que sais-je encore… et nous allons vous expliquer pourquoi. Voilà le but de cette catégorie. Mettre en avant une œuvre qui nous a touchés.
Rassurez-vous, vous ne serez pas obligé de les aimer. Enfin, pas complètement. Ouais, disons que le mieux, si vous ne les aimez pas, c’est de ne pas le dire trop fort…Les œuvres sont susceptibles, elles pourraient le prendre pour elles. C’est fragile ces petites bêtes.
Trêve de plaisanteries, si jamais il y a des œuvres qui vous plaisent, vous pouvez toujours nous les soumettre dans les commentaires. Et vous avez aussi le droit de dire qu’elles ne vous plaisent pas. On est en démocratie, non ?
Babiole
[Sous-titres de Postite]